Expulser un squatteur risque désormais de vous coûter très cher : découvrez les nouvelles règles imposées aux propriétaires

En 2025, les propriétaires font face à un nouveau casse-tête : expulser un squatteur peut coûter très cher. Depuis quelques mois, la loi a changé, et tenter de récupérer son bien sans passer par la justice peut désormais se retourner violemment contre eux.

Agir soi-même ? Une très mauvaise idée

Certains propriétaires, à bout, ont tenté de reprendre leur logement en coupant l’électricité ou en changeant les serrures. Mais ce type d’initiative peut aujourd’hui leur valoir jusqu’à 3 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Des sanctions lourdes, prévues pour éviter les débordements et garantir que tout se passe dans un cadre légal.

Face à une situation aussi injuste, la frustration est immense. Mais le message est clair : il faut garder son calme, et suivre les procédures officielles. Même si elles sont lentes, ce sont les seules voies sûres pour éviter des ennuis encore plus graves.

Un parcours juridique semé d’embûches

Avant toute chose, le propriétaire doit déposer une plainte pour violation de domicile. C’est cette étape qui déclenche l’éventuelle intervention du préfet, censée arriver dans les 48 heures. Si l’expulsion est validée, les squatteurs ont alors 24 heures pour partir.

Mais dans la réalité, les délais sont souvent bien plus longs. La trêve hivernale, par exemple, empêche toute expulsion entre novembre et mars. Résultat : certains propriétaires attendent pendant des mois, pendant que leur bien est occupé illégalement.

Face à la complexité du dossier, il est conseillé de faire appel à un avocat spécialisé. Son aide peut s’avérer précieuse, surtout dans les cas sensibles ou en période de blocage.

Des lois qui évoluent, mais des procédures toujours strictes

Depuis la loi anti-squat de 2023, l’État tente de mieux protéger les propriétaires. Des procédures plus rapides ont été instaurées, et les squatteurs risquent désormais plus gros s’ils refusent de quitter les lieux. C’est un petit pas dans la bonne direction, mais cela ne change pas une chose : les démarches doivent rester strictement légales.

Impossible donc de faire justice soi-même, même si l’attente est insupportable. Ces règles visent à éviter les dérapages et les violences, mais elles laissent parfois un goût amer aux propriétaires, qui ont l’impression que la loi ne les soutient pas suffisamment.

Des solutions pour éviter le cauchemar

Le meilleur moyen d’éviter les ennuis, c’est d’agir en amont. Installer une alarme, renforcer les portes, faire des visites régulières du logement… autant de précautions qui peuvent dissuader une occupation illégale.

Autre astuce : entretenir de bonnes relations avec le voisinage. Des voisins vigilants peuvent repérer et signaler rapidement toute activité suspecte. Dans certains cas, cela suffit à éviter un squat.

Et pour les logements laissés vides longtemps, la location saisonnière ou la mise à disposition du bien à une personne de confiance peut être une bonne alternative. Cela permet d’éviter que le logement reste inoccupé et vulnérable.

À l’heure où les règles se durcissent pour tout le monde, mieux vaut être bien informé et préparé. Un propriétaire averti en vaut deux.

Protéger son bien devient une priorité

La nouvelle législation met en lumière un paradoxe : alors que des outils sont mis en place pour accélérer les expulsions, le chemin reste semé d’embûches pour les propriétaires. Leur seul recours reste la patience, la prudence et une bonne dose de prévention.