Le laurier-rose est une plante appréciée pour sa floraison généreuse et sa résistance. Pourtant, il arrive qu’il montre des signes de faiblesse notamment par le jaunissement de ses feuilles.
Ce symptôme courant chez cette espèce peut être dû à différents facteurs. Mais la plupart du temps, le problème est facile à identifier… et à corriger. Voici comment redonner de la vigueur à votre arbuste.
L’arrosage : trop ou pas assez ?
L’eau est essentielle mais quand elle est mal dosée, elle devient source de stress pour la plante. Lorsque le laurier-rose manque d’eau surtout en été, ses feuilles commencent à jaunir, puis tombent.
À l’inverse, un excès d’eau provoque un étouffement des racines. Là encore, les feuilles réagissent en changeant de couleur.
Pour bien faire, testez l’humidité du sol avec votre doigt. Si la terre est sèche en surface, il est temps d’arroser. En pot, un arrosage tous les deux jours en période chaude est généralement suffisant.
En pleine terre, arrosez une à deux fois par semaine en adaptant selon la météo. L’idéal est d’arroser le matin, pour limiter l’évaporation.
Une plante qui manque de nourriture
Un laurier cultivé en pot épuise rapidement les nutriments présents dans le terreau, surtout s’il n’a pas été rempoté depuis longtemps. Un manque de potassium ou d’azote peut expliquer ce jaunissement.
Pour y remédier, commencez par renouveler le substrat. Un mélange de terre de jardin et de compost est parfait. Ajoutez ensuite un engrais à libération lente, riche en potasse, entre le printemps et l’automne.
En complément, vous pouvez déposer une fine couche de compost sur la surface du sol. Cela apportera des nutriments supplémentaires au fil du temps.
Un drainage insuffisant
Le drainage est souvent négligé mais il est pourtant essentiel. Dans un sol mal aéré ou un pot sans trou au fond, l’eau stagne. Les racines se retrouvent alors privées d’oxygène, ce qui favorise le jaunissement des feuilles.
Pour éviter cela, assurez-vous que l’eau s’écoule bien après chaque arrosage. Si besoin, ajoutez des cailloux, du sable ou des billes d’argile au fond du pot. Mélangez également votre terre avec un peu de matière organique pour l’alléger.
Les maladies fongiques
Certaines maladies dues à des champignons comme la Phyllosticta, la Septoriose ou le Chancre provoquent des taches jaunes puis noires sur les feuilles. À terme, ces infections peuvent faire périr la plante.
Coupez immédiatement les branches atteintes. Appliquez ensuite un traitement fongicide à base de cuivre ou de soufre, en respectant les doses indiquées. Pour éviter les récidives, aérez bien la plante et évitez de mouiller le feuillage lors de l’arrosage.
Des insectes nuisibles
Les cochenilles, pucerons ou aleurodes s’attaquent aussi au laurier-rose. En suçant la sève, ils perturbent la circulation des nutriments. Les feuilles jaunissent, deviennent collantes, et prennent un aspect terne.
Surveillez régulièrement le revers des feuilles. En cas d’invasion, vous pouvez utiliser un insecticide doux à base de pyrèthrine ou d’huile de neem. Les insectes auxiliaires comme les coccinelles ou les chrysopes peuvent aussi être d’une grande aide.
Ce qu’il faut retenir
Pour garder un laurier-rose en pleine forme, il suffit souvent de quelques gestes simples : un arrosage bien dosé, un bon drainage, des apports nutritifs réguliers et une surveillance contre les maladies et parasites.
En agissant rapidement, vous pouvez redonner vie à votre plante et profiter de nouvelles de ses belles fleurs.