En 2025, Carrefour prépare une transformation importante. 39 magasins dont 15 hypermarchés sont concernés par une exclusion du groupe. Cette annonce bouleverse le quotidien de 4 300 salariés répartis partout en France.
Mais quels sont précisément ces magasins ? Et que signifie ce changement pour les équipes et les clients ? On fait le point sur cette nouvelle étape qui redessine le visage de la grande distribution.
Quels magasins sont concernés ?
Carrefour a communiqué une liste précise de 39 établissements qui vont changer de statut. Parmi eux, 15 hypermarchés répartis dans toute la France.
Ces magasins rencontrent des difficultés, que ce soit en termes de fréquentation ou de rentabilité. Le modèle traditionnel semble moins adapté face à la concurrence et aux nouvelles attentes des consommateurs.
Pour les supermarchés Carrefour Market, ce sont 24 magasins qui pourraient sortir du groupe. Ils se trouvent dans différentes régions : Auvergne Rhône-Alpes avec Meyzieu et Pierrelatte, Bretagne Ouest avec Bressuire Europe et Chartres de Bretagne, ou encore en Île-de-France, notamment à Bussy Saint-Georges et Melun.
Du côté des hypermarchés, la liste s’étend du Nord Normandie (Berck, Evreux) jusqu’au Grand Sud-Ouest (Perpignan, Saint-Jean de Védas).
On trouve aussi plusieurs établissements en Île-de-France et dans la région PACA, comme à Orange ou Nice TNL. Chaque magasin a ses spécificités mais tous sont menacés de sortir du groupe.
Une répartition révélatrice
Cette sélection éclectique reflète une stratégie claire de Carrefour qui est de se concentrer sur les magasins les plus performants, tout en réduisant les coûts fixes. La pression sur les marges est forte, et la baisse de fréquentation accentue les difficultés.
La diversité géographique entre zones urbaines et zones plus rurales montre que cette opération concerne une large variété de profils clients et de salariés.
Les conséquences humaines
Avec 4 300 salariés directement impactés, les inquiétudes sont nombreuses. Beaucoup se demandent : « Vais-je perdre mon emploi ? » ou « Quelles seront mes nouvelles conditions de travail ? »
Ceux qui ont déjà vécu une telle transformation depuis 2017 savent que ces changements entraînent souvent des modifications importantes, notamment sur les salaires et l’organisation du travail.
Carrefour assure que l’objectif n’est pas la fermeture pure et simple des magasins. La sortie du groupe s’effectue principalement via deux options : la franchise et la location-gérance.
Ces formules permettent de maintenir l’activité tout en allégeant les charges fixes. Mais pour les salariés, cela peut aussi signifier plus d’incertitudes et une nouvelle organisation.
Franchise et location-gérance : une nouvelle orientation
Depuis 2017, plus de 340 magasins ont déjà changé de statut grâce à ces solutions. Le principe est simple : la gestion est confiée à des tiers, franchisés ou locataires, qui assurent l’exploitation. Cette méthode permet à Carrefour de réduire ses coûts fixes et de garder une présence commerciale dans les zones concernées.
Cependant, ce choix n’est pas sans controverse. Certains y voient une façon de réduire les effectifs et les coûts au détriment des employés. Le niveau des salaires illustre les difficultés sociales auxquelles le secteur est confronté.
La grande distribution est en pleine mutation, et ces transformations s’accompagnent de défis humains majeurs.
En résumé, l’année 2025 sera une étape importante pour Carrefour et ses salariés. La sortie du groupe de 39 magasins, dont 15 hypermarchés, touche 4 300 personnes et reflète une stratégie face à des difficultés économiques persistantes.
Entre franchise et location-gérance, le modèle évolue mais les questions sociales restent au cœur des débats.
Carrefour veut éviter les fermetures, mais ces transformations ne se font pas sans secousses. Ce changement oblige tous les acteurs, salariés comme clients, à s’adapter à une nouvelle réalité.