Alors que le marché de l’emploi connaît un sérieux ralentissement, certains secteurs peinent encore à trouver preneurs. En 2025, un métier se démarque très nettement : il s’agit de celui de serveur en restauration, avec plus de 107 000 offres à pourvoir dans tout le pays.
Moins de recrutements en 2025, mais certains secteurs restent sous tension
Selon la dernière enquête publiée par France Travail, les entreprises françaises prévoient un total de 2,42 millions de recrutements pour cette année. Cela représente une baisse notable de 12,5 % par rapport à 2024, soit 350 000 projets en moins.
Ce recul s’explique par une conjoncture compliquée : l’incertitude politique, les tensions budgétaires, les secousses internationales… Les employeurs avancent avec prudence. Pourtant, tout n’est pas figé. Certains métiers restent très demandés et peinent à attirer des candidats.
Serveurs, aides de cuisine, agents d’entretien : des postes à la pelle
Parmi les professions les plus recherchées, ce sont les serveurs de cafés et restaurants qui arrivent en tête. Attention toutefois : la majorité des contrats proposés sont courts ou saisonniers.
Derrière eux, on retrouve les aides de cuisine et les employés polyvalents de la restauration. Autre secteur en forte demande : celui du nettoyage. Près de 84 540 postes d’agents d’entretien sont à pourvoir dans les écoles, hôpitaux, entreprises et bâtiments publics.
Les métiers les plus recherchés
Outre les métiers de la restauration et du nettoyage, d’autres postes figurent dans le top des professions en tension :
- Aides à domicile et auxiliaires de vie
- Agriculteurs, viticulteurs, arboriculteurs
- Aides-soignants, infirmiers, sages-femmes
- Animateurs socioculturels
- Employés de libre service
Ces métiers sont partout en France, mais leur importance varie selon les territoires. France Travail propose d’ailleurs une carte interactive pour repérer les besoins selon votre lieu de résidence.
Des postes essentiels, mais peu attractifs
Ce que ces métiers ont en commun ? Des conditions de travail difficiles, des horaires décalés, un travail physique, une faible reconnaissance… et souvent, une rémunération peu motivante.
Ils représentent bien les paradoxes du marché du travail : indispensables à notre quotidien, mais en manque cruel de bras. Plus que le nombre de postes, c’est surtout l’écart entre les besoins des employeurs et les attentes des candidats qui pose problème.
Il faudra donc, dans les mois à venir, repenser l’image de ces métiers, améliorer les conditions et revaloriser ces professions qui, malgré tout, font tourner la société.