Poser du carrelage est une tâche minutieuse qui demande un certain savoir-faire. Mais au-delà des carreaux eux-mêmes, le choix et la pose des joints jouent un rôle essentiel. Ils garantissent l’étanchéité et la durabilité du revêtement, tout en influençant son apparence esthétique. Voici tout ce qu’il faut savoir pour bien réussir la pose des joints de carrelage.
Quels outils et matériaux sont nécessaires ?
Avant de commencer, assurez-vous de disposer des éléments suivants :
– Une raclette en caoutchouc pour répartir le mortier.
– Une éponge humide et un chiffon sec pour le nettoyage.
– Du mortier à joint, qui doit être préparé au dernier moment.
– Une auge pour mélanger le mortier.
Il est important de choisir un mortier à joint adapté à l’emplacement du carrelage. Par exemple, pour un carrelage extérieur, privilégiez un joint résistant aux intempéries. Vous trouverez ces produits en magasin spécialisé, à partir de 20 € pour un sac de 20 kg.
Préparer la surface avant la pose des joints
Avant d’appliquer le mortier à joint, le carrelage doit être parfaitement sec. En fonction de la température et de l’humidité ambiante, le temps de séchage peut varier entre 24 et 48 heures.
N’oubliez pas non plus de retirer les croisillons utilisés pour espacer les carreaux lors de la pose. Ces éléments temporaires laissent la place nécessaire aux joints.
Comment appliquer le mortier à joint ?
1. Préparez le mortier en suivant les instructions du fabricant. Mélangez-le avec de l’eau jusqu’à obtenir une pâte homogène.
2. Étalez le mortier sur le carrelage à l’aide d’une truelle, en insistant sur les espaces entre les carreaux.
3. À l’aide d’une raclette en caoutchouc, répartissez uniformément le mortier dans les interstices.
4. Lissez les joints pour obtenir un rendu propre et esthétique.
Veillez à ne pas ajouter trop d’eau dans votre mélange, car cela prolongerait le temps de séchage et pourrait fragiliser les joints.
Nettoyage et finition
Ne laissez pas le mortier sécher complètement avant de nettoyer votre carrelage. Utilisez une éponge humide pour retirer les résidus, en prenant soin de ne pas détremper les joints.
Une fois le séchage terminé (24 à 48 heures), vous pouvez procéder à un nettoyage final pour éliminer le voile de ciment. Pour cela, utilisez un produit spécifique ou, si nécessaire, une solution d’acide chlorhydrique dilué. Attention, ce produit est corrosif : portez des gants et diluez-le dans de l’eau, jamais l’inverse.
Quel type de joint choisir selon votre carrelage ?
Le choix du joint ne doit pas être laissé au hasard. Il doit être adapté à votre sol et participer à son esthétique :
– Un joint clair agrandit l’espace et apporte une touche moderne.
– Un joint foncé crée du contraste mais peut donner un effet plus marqué.
– Pour un carrelage imitation parquet, optez pour un joint ton sur ton afin de préserver l’aspect naturel.
Prenez également en compte l’entretien : un joint trop clair peut se salir rapidement et nécessiter un nettoyage plus fréquent.
Faut-il adapter son carrelage aux joints ?
Si vous hésitez encore sur le choix de votre carrelage, pensez à l’harmonie entre les carreaux et les joints. Par exemple :
– Un carrelage grand format (60×60 cm) tolère mieux un léger contraste de joint.
– Des carreaux plus petits nécessitent des joints discrets pour éviter un effet visuel trop chargé.
Enfin, n’oubliez pas qu’un carrelage trop original peut devenir un frein en cas de revente de votre bien. Privilégiez des couleurs et finitions intemporelles.
Grâce à ces conseils, vous êtes prêt à réussir la pose de vos joints de carrelage comme un professionnel !
