Le PDG de Leclerc fait une déclaration choc aux Français : ne comptez pas sur une baisse des prix en 2025

Michel-Édouard Leclerc vient de briser un espoir pour beaucoup de Français. Le président du groupe Leclerc a annoncé clairement que les prix dans ses supermarchés ne retourneront pas à leur niveau d’avant l’inflation.

Une nouvelle difficile à entendre pour ceux qui voient déjà leur budget serré.

Inflation et économie : une équation difficile pour 2025

Dans une récente interview au Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat, Michel-Édouard Leclerc a calmé les attentes. Ceux qui espéraient une baisse sensible des prix en 2025 devront revoir leurs ambitions à la baisse.

« L’inflation des trois dernières années est déjà dans la poche de quelqu’un ou a servi à financer des investissements », a-t-il expliqué franchement.

Autrement dit, cette hausse des prix n’est pas un simple phénomène temporaire. Ce n’est pas une baisse qui va se produire naturellement. Il faut bien le comprendre, même si la pilule est amère.

Pour autant, le patron de Leclerc n’exclut pas tout espoir. Des discussions sont prévues avec les fournisseurs. Même si la tendance est plutôt à la hausse, il souhaite obtenir des baisses sur certains produits notamment ceux dont les prix ont le plus flambé.

Facteurs impactant les prix Conséquences pour les consommateurs
Inflation accumulée entre 2022 et 2024 Retour aux prix d’avant inflation impossible
Nouvelles taxes (notamment taxe soda) Hausse supplémentaire en 2025
Négociations avec les fournisseurs Quelques baisses possibles mais limitées

La taxe soda en 2025 : un nouveau coup dur pour les consommateurs

Un autre sujet qui a fait grincer les dents est la nouvelle hausse de la taxe soda de janvier 2025. Cette mesure va directement peser sur le porte-monnaie des Français qui consomment des boissons sucrées.

Selon la quantité de sucre contenue, les hausses seront importantes :

  • Pour les produits contenant moins de 5 kg de sucre par hectolitre, la taxe passera de 3,79 € à 4 €.
  • Pour ceux dépassant 8 kg de sucre par hectolitre, la taxe bondira de 17,70 € à 35 €.

Le prix à la caisse va ainsi grimper et il est probable que toute la gamme des boissons sucrées soit touchée.

Michel-Édouard Leclerc n’a pas mâché ses mots à ce sujet. Il estime que cette taxe relève davantage d’un besoin fiscal que d’une vraie politique de santé publique. « C’est l’État qui est obèse », a-t-il lancé avec une pointe d’ironie.

Selon lui, cet impôt sert surtout à renflouer les finances publiques, sans réelle affectation à la lutte contre l’obésité.

« Je soutiens la lutte contre l’obésité et je suis prêt à y participer financièrement, mais cette taxe, c’est du baratin », a-t-il ajouté, dénonçant un discours officiel qu’il juge peu sincère.

Comment faire face à une inflation qui s’installe ?

Dans ce contexte, les consommateurs doivent s’adapter. Le retour aux prix d’avant inflation semble désormais hors de portée. Il va falloir revoir ses habitudes pour protéger son budget.

Leclerc promet de se battre avec les fournisseurs pour limiter la casse mais reconnaît que ces efforts ne suffiront pas à effacer plusieurs années d’augmentation des prix.

Voici quelques conseils simples à garder en tête :

  1. Privilégier les marques de distributeurs, souvent moins chères.
  2. Être attentif aux promotions et aux offres spéciales.
  3. Comparer systématiquement les prix entre enseignes.
  4. Adapter son panier aux saisons et aux variations des prix.
  5. Réduire la consommation de produits fortement taxés, comme les sodas.

Un avenir compliqué pour le pouvoir d’achat

Cette situation reflète une tension croissante entre les attentes des consommateurs et les réalités économiques des distributeurs.

Michel-Édouard Leclerc a été longtemps défenseur des prix bas et il admet aujourd’hui les limites de cette bataille dans un contexte d’inflation persistante.

Pour 2025, inutile d’espérer un miracle : les prix resteront élevés. Mieux vaut donc apprendre à gérer son budget avec prudence, surveiller les étiquettes et s’adapter à cette nouvelle donne.

Après tout, comme le dit l’adage, « il faut savoir s’adapter pour avancer ».