Il acquiert un bien envahi par une squatteuse et résout tout avec cette phrase simple, « ce serait raisonnable de… »

Vous achetez une maison, mais elle est déjà occupée… par une squatteuse. Pas très rassurant, n’est-ce pas ?

Pourtant, un propriétaire a réussi à récupérer son bien grâce à une phrase toute simple : « ce serait raisonnable de… ».

Parfois, un mot bien choisi peut valoir plus que des mois de conflits.

Acheter une maison : un rêve qui se complique

Posséder son propre logement avec un petit jardin est le rêve de beaucoup de Français. Mais aujourd’hui, avec la hausse constante des prix de l’immobilier, ce rêve s’éloigne un peu plus chaque jour.

Alors, certains recherchent des solutions alternatives pour payer moins cher. En Espagne, un phénomène étonnant prend de l’ampleur : des logements vendus qu’ils sont encore squattés.

Selon une étude d’Idealista, en 2024, plus de 20 000 logements squattés étaient en vente. Ce genre de bien présente des risques, c’est sûr mais offre aussi un avantage important : des prix cassés, parfois jusqu’à -60 %.

Pour beaucoup, c’est l’un des seuls moyens d’acheter sans casser leur tirelire.

Un propriétaire face à une squatteuse depuis deux ans

C’est le cas d’Alejandro, un Espagnol qui essaie depuis deux ans de faire partir une squatteuse de son appartement. C’est loin d’être simple.

Il doit vendre son logement, mais à quel prix ? « Je le vends 40 % moins cher que sa valeur réelle, parce que je ne peux pas en profiter à cause de l’occupante », explique-t-il, un peu découragé. Une vraie situation compliquée.

Puis arrive Dario. Cet acheteur est prêt à tenter l’expérience qui va proposer une solution simple, respectueuse… et efficace.

La phrase qui a tout changé

Yolanda, la squatteuse, ne voulait pas quitter les lieux sans une compensation. Elle a demandé : « Si on me trouve un logement, avec la prudence et le premier mois de loyer à mon nom, je libère l’appartement. » Cela aurait pu tout faire capoter. Mais Dario a répondu calmement : « Ce serait raisonnable et juste. »

Et ça a fonctionné ! Dans quelques jours, Yolanda est partie. Malgré quelques dépenses, Dario a enfin pu récupérer son appartement. Cette histoire montre que le dialogue peut souvent être la meilleure solution.

Pourquoi acheter un bien squatté peut être intéressant

Vous pensez sûrement : « Acheter une maison occupée par un squatteur est risqué ! » C’est vrai, mais ce type d’achat présente aussi des avantages.

Le plus évident, c’est le prix. Ces logements sont vendus bien en dessous du marché. Pour beaucoup, c’est la seule façon d’accéder à la propriété.

Dario reconnaît : « J’ai choisi cette option parce que je ne pouvais pas me permettre un logement plus cher. »

Mais il faut être patient et malin. Avant l’achat, il a même fait appel à une société de médiation pour gérer la relation avec la squatteuse et visiter le logement en toute sécurité.

Un pari risqué, mais qui peut réussir

Cette méthode peut sembler compliquée, voire dangereuse, mais elle séduit de plus en plus de personnes. À condition d’être prêt à négocier, de faire preuve de souplesse, et surtout de ne pas agir à la légère.

La médiation, le dialogue et parfois un arrangement financier permettent souvent d’éviter un procès long et coûteux.

Restez prudent

Bien sûr, acheter un bien squatté n’est pas une option pour tout le monde. Les risques sont bien réels et la tranquillité est loin d’être garantie.

Mais pour ceux qui veulent tenter l’aventure, le jeu peut valoir la chandelle. Avec un peu de patience, d’intelligence et la bonne attitude, il est possible de transformer une situation difficile en une opportunité.

Comme on dit : « À cœur vaillant, rien d’impossible. » Et parfois, une simple phrase placée ouvre des portes inattendues.

Alors, si un jour vous croisez une maison squattée, vous aurez au moins une piste à suivre.