« J’ai coaché des futurs élèves de Harvard » : les 4 choses que les parents d’enfants brillants ne font jamais

Depuis plus de dix ans, Theo Wolf accompagne des lycéens dans leur développement personnel et académique. Plusieurs de ses élèves ont été admis dans des universités prestigieuses telles que Harvard, Stanford ou Princeton.

Mais si leur parcours impressionne, un autre facteur se révèle tout aussi décisif : la façon dont leurs parents les accompagnent. Voici les quatre erreurs que ces parents évitent systématiquement.

1. Ne jamais sacraliser une seule université

Certains parents misent tout sur l’admission dans une école élitiste, au point d’en faire une obsession. Préparation intensive, cours privés, pression constante…

Mais la vraie réussite ne se résume pas à un nom prestigieux. Mieux vaut aider l’enfant à cultiver des compétences durables : esprit critique, autonomie, créativité, communication. Ce sont ces qualités qui font la différence, quel que soit le campus.

Plutôt que de demander « Entrera-t-il dans une Ivy League ? », posez-vous la question : « Sera-t-il capable de réussir où qu’il soit ? »

2. Ne pas suivre aveuglément la tendance

Le réflexe de comparer son enfant aux autres est courant. Certains parents inscrivent leurs enfants à des activités populaires uniquement pour ne pas “rater le coche”.

Résultat : des jeunes qui remplissent leur emploi du temps avec des activités déconnectées de leurs vrais centres d’intérêt. L’essentiel est de les aider à explorer ce qui les anime réellement, pas ce qui impressionne à première vue.

Posez-leur les bonnes questions : Qu’est-ce que tu aimes vraiment ? Où veux-tu progresser ?

3. Ne jamais faire à leur place

Les parents « chasse-neige » — ceux qui dégagent tous les obstacles du chemin — pensent bien faire. Mais en évitant à leur enfant d’affronter les difficultés, ils l’empêchent de développer sa propre autonomie.

Avant d’intervenir, demandez-vous : Est-ce une leçon qu’il peut tirer lui-même ? Parfois, un conflit ou une mauvaise note est une opportunité de croissance, pas un problème à résoudre.

4. Ne pas les protéger des échecs

Les refus, les échecs, les déceptions… sont autant de moments-clés dans le parcours d’un jeune. Ils forgent la résilience et la capacité à rebondir.

Un de mes élèves a contacté 70 chercheurs pour un stage. Il a essuyé des dizaines de refus. Mais un seul « oui » a suffi pour lancer une expérience décisive. C’est ça, l’apprentissage du réel.

L’échec n’est pas un drame. C’est un tremplin.

En fin de compte, les parents qui réussissent ne poussent pas leurs enfants vers le succès. Ils leur donnent les outils pour s’y diriger eux-mêmes. Et ils leur laissent l’espace de se révéler.