La Banque Postale va bientôt évoluer et cela concernera tous ses clients. À partir du 1er juillet 2025, plusieurs modifications entreront en vigueur.
Ce ne sont pas des révolutions mais les changements sont suffisamment importants pour qu’on y prête attention. En effet, La Banque Postale n’est pas une banque comme les autres.
Elle compte près de 10 millions de clients, un réseau très présent sur le territoire et elle a une mission sociale forte.
Un acteur majeur en pleine évolution
Depuis sa création en 2006, La Banque Postale s’est imposée comme un acteur clé du secteur bancaire en France. Ses valeurs sont la proximité, la confiance et un service accessible à tous, notamment aux personnes les plus vulnérables.
Avec plus de 7 000 bureaux de poste répartis dans tout le pays, elle reste un lien important entre la banque et les territoires, loin du tout numérique.
Cependant, le secteur bancaire a beaucoup évolué ces dernières années. Les banques 100 % en ligne comme Boursorama, Hello Bank ! ou Orange Bank, ont modifié les règles du jeu.
Elles attirent principalement les jeunes, les actifs en ville et ceux qui préfèrent gérer leurs comptes à toute heure via une application mobile, tout en payant peu de frais.
Face à cette concurrence, La Banque Postale a dû s’adapter. En 2019, elle a lancé Ma French Bank, sa banque en ligne à prix abordable. Cette offre simple et mobile comprend une carte bancaire, des paiements sans contact et des virements par SMS.
Mais La Banque Postale n’a pas abandonné sa vocation d’origine. Elle continue de combiner présence physique et services numériques, un avantage apprécié de nombreux clients.
Un virage vers le numérique et la finance durable
En 2025, La Banque Postale doit réussir un équilibre délicat : rester fidèle à ses valeurs sociales tout en accélérant sa transformation numérique.
Elle investit également dans la finance responsable avec l’objectif de devenir une banque à impact positif, proposant des produits respectueux de l’environnement et soutenant la transition écologique.
Cette stratégie montre clairement que La Banque Postale veut garder son identité tout en restant compétitive face aux grandes banques en ligne. C’est un défi important mais nécessaire.
Ce qui change concrètement à partir de juillet
La nouveauté la plus importante concerne l’assurance des moyens de paiement appelée Alliatys. Cette assurance couvre actuellement les cartes bancaires, les chéquiers, les clés et les papiers d’identité en cas de perte ou de vol, y compris à l’étranger.
À partir du 1er juillet, les garanties seront renforcées et les conditions de prise en charge améliorées, sans augmentation des tarifs.
Deux formules sont proposées :
- Alliatys classique à 24 € par an (30 € pour un compte joint) : elle protège contre les pertes financières liées aux moyens de paiement et inclut une assistance juridique.
- Alliatys Plus à 37 € par an (46 € pour un compte joint) : elle étend la protection aux objets personnels comme les clés, papiers, téléphone, tablette, appareil photo ou écouteurs.
Il existe également une option « Enfants » accessible uniquement aux anciens clients depuis 2019, qui restent actifs.
Des indemnités plus élevées
Dès juillet, il y a aussi deux améliorations principales :
- Le plafond d’indemnisation pour les cartes bancaires passera de 3 000 à 4 000 € par sinistre pour les clients Alliatys Plus.
- Les clients de l’offre classique bénéficieront désormais d’une couverture pour la perte ou le vol des clés et papiers, avec un plafond fixé à 500 € par sinistre et par an. Jusqu’ici, cette garantie était réservée à l’offre Plus.
Pour les clients Alliatys Plus, ce plafond passera à 800 € contre 500 € actuellement.
