Les propriétaires de piscines hors-sol vont devoir mettre la main au portefeuille. À partir de 2025, une nouvelle règle fiscale va changer la donne pour ces installations estivales très prisées. Ce durcissement ne passe pas inaperçu, car il pourrait impacter de manière significative le budget de nombreux ménages.
Pourquoi une nouvelle taxe pour les piscines hors-sol ?
C’est une décision qui risque de faire des vagues. Le gouvernement a annoncé un ajustement de la fiscalité locale dès 2025, avec dans son viseur : les piscines hors-sol. L’objectif ? Les aligner sur le même plan que les piscines enterrées en matière d’imposition.
Cette réforme s’appuie sur une logique simple : certaines piscines hors-sol, bien que considérées comme « temporaires », sont en réalité installées de façon durable, souvent renforcées par des travaux comme du bétonnage. Pour les autorités, elles ont donc le même impact environnemental et urbanistique que les bassins enterrés. Et donc, elles doivent être traitées comme telles côté impôts.
Résultat : les propriétaires qui pensaient échapper à la fiscalité grâce à ce type de piscine vont devoir réviser leurs calculs.
Quels types de piscines sont concernés ?
Tout ne sera pas taxé, heureusement. Le critère déterminant, c’est la durabilité de l’installation.
Voici ce qui reste exonéré :
- les piscines démontables sans ancrage au sol ;
- les bassins installés uniquement durant l’été ;
- les structures facilement repliables ou déplaçables.
En revanche, les piscines fixes, maintenues par des travaux de maçonnerie ou conservées plus de trois mois par an, seront désormais considérées comme permanentes. Et donc taxables.
Cette distinction est essentielle, car elle ne touche pas seulement la construction : elle impacte aussi l’entretien, les équipements de filtration, et même la déclaration aux services fiscaux. Les piscines ancrées deviennent de véritables installations immobilières.
Combien ça va coûter exactement ?
Si votre piscine entre dans la catégorie des structures permanentes, elle sera soumise à une taxe d’aménagement. Pour 2025, le montant de référence a été fixé à 262 € par mètre carré de surface de bassin.
À cela s’ajoute le taux d’imposition appliqué localement. Par exemple, une piscine de 32 m² pourrait générer une surtaxe de plus de 250 €, rien que sur cet aspect.
Mais ce n’est pas tout. Une fois installée durablement, la piscine entre aussi dans le calcul de la valeur locative cadastrale du logement. Résultat : votre taxe foncière pourrait également grimper.
Installation saisonnière ou structure durable : une différence qui change tout
Installer une piscine pour l’été et la démonter ensuite restera un choix fiscalement neutre. Mais dès qu’un bassin reste en place plus de trois mois, ou qu’il repose sur des travaux en dur, la situation change.
Dans ce cas, le fisc pourra requalifier l’installation comme permanente. Ce qui implique non seulement des impôts supplémentaires, mais aussi une déclaration auprès de l’administration. Pour beaucoup, cela risque de transformer un simple plaisir d’été en charge durable.
En résumé, la nouvelle fiscalité fait la chasse aux installations jugées fixes, même si elles sont dites « hors-sol ». Il devient crucial de bien s’informer avant d’aménager son jardin.
Affaire à suivre de près pour tous ceux qui pensaient encore pouvoir nager entre les mailles du filet fiscal…