Nous vivons à Hjørring, au Danemark mais nous sommes originaires des Pays-Bas. Mon mari et moi sommes tous les deux médecins : lui est cardiologue, et moi, radiologue. Notre vie est parfaitement remplie et quand il s’agit de choisir une voiture, on ne peut pas se permettre de se tromper.
Le rêve Tesla qui a bien commencé
Il y a trois ans, j’ai acheté une Tesla Model 3. C’était ma première voiture électrique et j’en avais rêvé longtemps. Mes enfants m’avaient encouragée : « Maman, prends une Tesla, c’est la meilleure, et en plus, c’est bon pour la planète ! »
J’ai vraiment aimé cette voiture. Elle était moderne, rapide, silencieuse, avec plein de fonctions innovantes. J’étais contente de mon achat.
Mais, au fil du temps, les choses ont changé.
Quand l’enthousiasme s’estompe
La première déception est arrivée lorsque Tesla a baissé ses prix peu de temps après mon achat. Ça fait toujours mal de voir sa voiture perdre autant de valeur si vite.
Ensuite, il y a eu toute la polémique autour d’Elon Musk notamment avec son rôle auprès de Trump. J’aime les voitures, mais je n’avais pas envie que ma passion soit gâchée par les discussions constantes sur le patron de Tesla.
Cela a fini par me peser. Je voulais juste profiter de ma voiture, sans avoir à vivre tout ça.
Je sais que Tesla reste une entreprise très innovante. Mais quand le dirigeant est aussi présent dans l’actualité, il est difficile de dissocier l’homme de la marque. J’ai donc décidé qu’il était temps de changer.
L’achat d’une BYD : une bonne surprise
En avril, j’ai vendu ma Tesla Model 3 pour environ 150 000 couronnes danoises (22 000 dollars), alors que je l’avais payée presque deux fois plus un an plus tôt. J’ai ensuite acheté une BYD Sealion 7 Excellence.
Je ne pensais pas choisir cette autre marque, ni un SUV. Mais lorsque j’ai vu cette voiture en concession, j’ai été impressionnée. La qualité est excellente, comparable à celle d’une Mercedes et avec de belles finitions solides.
Cette voiture est robuste, loin de la Tesla qui paraissait parfois un peu fragile. Par exemple, en hiver, ma Tesla avait du mal à fermer certaines portes et laissait parfois passer de l’eau, ce qui était frustrant.
La BYD est plus lourde et stable, ce qui rassure beaucoup. Son logiciel est un peu moins rapide et intuitif que celui de Tesla, mais il fonctionne bien. Et j’apprécie les vrais boutons physiques car Tesla privilégiée trop l’écran tactile, pas toujours pratique.
Ce qui me manque malgré tout
Cependant, la BYD ne propose pas encore toutes les fonctions que j’aime sur la Tesla. Par exemple, la voiture ne se verrouille pas automatiquement lorsqu’on s’éloigne avec son téléphone, il faut appuyer sur la clé. Le port de charge ne s’ouvre pas tout seul non plus, ce qui était très pratique chez Tesla.
Mes enfants aiment toujours parler du « Mode Père Noël » de Tesla, un détail amusant. Et surtout, le dégivrage automatique des vitres via l’application était vraiment pratique pour nos hivers danois. Là, je sens que ça va être plus compliqué.
Une nouvelle ouverture vers les marques chinoises
Ce que je trouve positif, c’est que des marques chinoises comme BYD arrivent en Europe. Le marché européen était un peu figé, avec les mêmes marques qui ne bougent pas beaucoup.
Ces nouveaux acteurs apportent de l’innovation et renouvellent le paysage automobile.
Au final, même si je regrette parfois certaines fonctions de Tesla, je pense avoir fait le bon choix. Ce n’est pas seulement une question de voiture, mais aussi de retrouver le plaisir de conduire sans stress. Et ça, c’est précieux.