Vivre sa retraite en toute tranquillité est un objectif partagé par beaucoup. Mais pour celles et ceux qui vivent seuls, cette période de la vie demande une préparation financière encore plus rigoureuse. En 2025, face à la hausse du coût de la vie, une question revient souvent : combien faut-il toucher chaque mois pour vivre confortablement en solo ?
Pourquoi la pension moyenne actuelle ne suffit plus ?
La pension moyenne en France tourne autour de 1 034,28 € par mois. Une somme qui, pour de nombreux retraités, ne couvre pas l’essentiel. Entre le loyer, les courses, les soins de santé et les petits plaisirs du quotidien, ce montant est jugé trop juste, voire insuffisant pour vivre dignement.
Et cela se complique encore quand on vit seul. Sans second revenu ni partage des dépenses, chaque euro compte. À cela s’ajoute l’augmentation des frais médicaux avec l’âge. Résultat : une pension de base doit être bien plus élevée pour assurer un minimum de confort et de sécurité.
Le lieu de vie change la donne
Le coût de la vie varie énormément d’une région à l’autre. Une personne retraitée à Paris n’aura pas les mêmes besoins qu’une autre vivant dans une zone rurale. Les dépenses liées au logement, aux transports ou même aux services de santé peuvent faire grimper le budget mensuel.
C’est pourquoi certains spécialistes estiment qu’une personne seule devrait viser une pension comprise entre 1 500 € et 2 000 € par mois pour vivre sans se priver. Cette fourchette permettrait de couvrir les frais essentiels tout en gardant un peu de marge pour les imprévus ou les loisirs.
Comment estimer le montant idéal pour sa retraite ?
Il existe une règle simple pour se projeter : viser une pension équivalente à 70 à 80 % de son revenu net d’activité. Par exemple, si vous gagnez 2 500 € nets par mois en fin de carrière, l’objectif serait une pension entre 1 750 € et 2 000 €.
Ce calcul permet d’anticiper une baisse de revenus sans trop chambouler le train de vie. Il faut aussi penser à inclure les dépenses de santé, les frais liés au logement ou encore les loisirs, souvent indispensables pour garder le moral une fois à la retraite.
Ne pas négliger les dépenses de santé et le logement
En vieillissant, les frais médicaux augmentent. C’est une réalité à ne pas ignorer. Une bonne complémentaire santé devient alors indispensable pour éviter les mauvaises surprises. Elle représente certes un coût, mais elle protège aussi votre budget sur le long terme.
Autre point à anticiper : le logement. Quand on vit seul, il est crucial d’opter pour un lieu de vie adapté à son âge, à ses besoins futurs et à son budget. Un logement bien choisi peut limiter les dépenses et apporter un confort non négligeable au quotidien.
Vivre seul à la retraite, c’est un défi, mais aussi une liberté. Avec un minimum de préparation, il est tout à fait possible d’aborder cette nouvelle étape avec sérénité. Penser à son revenu idéal, c’est investir dans sa tranquillité future.
Les prochaines années seront peut-être marquées par de nouveaux ajustements économiques et sociaux. Affaire à suivre de très près, surtout pour celles et ceux qui rêvent d’une retraite paisible en ces temps difficiles.