Une bonne nouvelle pour les salariés qui approchent de la retraite. Dès septembre 2025, le dispositif de retraite progressive va évoluer.
Jusqu’à présent, ce système permettait de réduire son temps de travail tout en percevant une partie de sa pension. Mais surtout, votre employeur pouvait refuser cette demande sans avoir à se justifier. Cette époque est révolue !
Désormais, tout refus devra être expliqué. C’est une avancée importante qui devrait mieux protéger les salariés en fin de carrière.
Un droit mieux protégé, fini les refus sans raison
Jusqu’à maintenant, l’employeur pouvait s’opposer librement à la mise en place de la retraite progressive. Mais dès septembre 2025, il devra justifier clairement toute décision de refus.
Cette mesure offre donc un cadre plus transparent et sécurise les droits des salariés. La retraite progressive devient ainsi un droit opposable, à l’image d’autres dispositifs comme le congé parental ou le temps partiel thérapeutique. Cela signifie que l’employeur ne pourra plus s’opposer sans motif sérieux.
Astrid Panosyan-Bouvet, qui suit ce dossier de près, a d’ailleurs exprimé son impatience de voir la mise en place de cette réforme.
Elle permettra enfin de limiter les décisions unilatérales qui pénalisaient les salariés souhaitant réduire leur temps de travail avant la retraite complète.
Qui peut bénéficier de la retraite progressive ?
Pour profiter de la retraite progressive, il faut avoir au moins 60 ans et justifier d’une carrière suffisamment longue pour ouvrir des droits partiels à la retraite. Le dispositif s’adresse aussi bien aux salariés du secteur privé qu’aux agents publics, ce qui élargit considérablement le nombre de personnes concernées.
En outre, la retraite progressive concerne uniquement les salariés en temps partiel, avec une durée de travail comprise entre 40 % et 80 % d’un temps plein.
Cela signifie que le salarié doit réduire son activité mais garder une certaine intensité dans son emploi. Ce dispositif est idéal pour ceux qui veulent ralentir progressivement avant de quitter définitivement le monde du travail.
Pourquoi cette réforme est-elle bénéfique ?
Pour les salariés, la retraite progressive représente une transition douce vers la retraite complète. Elle permet de diminuer progressivement le rythme du travail, sans subir un changement trop brutal.
C’est aussi une manière de continuer à toucher une partie de sa pension tout en restant actif.
Du côté des entreprises, ce dispositif présente également des avantages. Il aide à mieux gérer le vieillissement des équipes et favoriser le transfert progressif des compétences.
Plutôt que de perdre un collaborateur d’un seul coup, l’entreprise peut organiser un départ en douceur, ce qui profite à tout le monde.
Des démarches plus simples et une meilleure transparence
La réforme prévoit également de simplifier les démarches. Le salarié devra adresser une demande écrite à son employeur, accompagnée des justificatifs demandés par les caisses de retraite.
En cas de refus, l’employeur devra fournir une réponse motivée. Cette exigence devrait réduire les refus injustifiés et rendre le processus plus clair pour tous.
Ce changement vise à limiter les blocages et à assurer que les salariés puissent accéder plus facilement à ce dispositif. Fini les refus sans explication, ce qui donne plus de garanties aux personnes qui souhaitent organiser leur fin de carrière selon leurs besoins.
Pourquoi c’est une bonne nouvelle ?
Parce que la retraite progressive devient un droit solide, difficile à contester. Parce que ce dispositif, souvent peu utilisé, devient plus accessible et plus simple à mettre en place.
Et surtout, parce qu’il offre aux futurs retraités une solution efficace pour préparer leur sortie du monde du travail en douceur, sans stress ni obstacle.
Si vous êtes concerné, n’hésitez pas à suivre de près cette réforme et à préparer votre demande. La retraite progressive pourrait bien être l’outil qu’il vous faut pour terminer votre carrière sereinement.