Mauvaise nouvelle pour les conducteurs : voici pourquoi les prix du carburant risquent de flamber durant l’été 2025

L’été est généralement une période attendue pour les vacances, les voyages en famille et les longs parcours sur les routes. Mais pour les automobilistes français, l’été 2025 pourrait être marqué par une autre réalité : une forte hausse du prix des carburants.

En cause, des tensions internationales qui pèsent sur le marché du pétrole. Que se passe-t-il exactement ? Et quelles conséquences cela pourrait-il avoir à la pompe dans les prochaines semaines ?

Des tensions géopolitiques qui perturbent les marchés

Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, une série de frappes israéliennes en Iran a déclenché une vague d’inquiétude sur les marchés mondiaux.

Même si les installations pétrolières n’ont pas été directement touchées, le prix du baril de Brent a grimpé de plus de 10 % en seulement quelques heures. Cette réaction rapide montre à quel point les investisseurs redoutent une escalade du conflit.

Le principal sujet d’inquiétude reste le détroit d’Ormuz, une zone stratégique par laquelle transite environ un tiers du pétrole mondial. Si cette voie maritime venait à être bloquée ou perturbée, les conséquences sur l’approvisionnement et les prix seraient immédiats.

Un impact rapide sur les prix à la pompe

L’évolution du prix du pétrole brut se répercute rapidement sur les tarifs des carburants. Selon l’économiste Bernard Keppenne, il faut en moyenne dix jours pour que les changements de prix sur les marchés internationaux se traduisent par une variation en station-service.

Ainsi, la hausse observée mi-juin pourrait déjà se faire sentir dans les jours à venir pour les automobilistes français.

Même en l’absence de dommages matériels sur les infrastructures pétrolières, le climat d’incertitude suffit à alimenter les spéculations. Cette instabilité entretient une dynamique de hausse des prix.

Pour limiter l’impact, certaines familles bénéficient actuellement d’une aide ponctuelle, mais celle-ci ne concerne pas tout le monde.

Plusieurs scénarios possibles pour l’été

L’évolution des prix dépendra en grande partie de la suite des événements au Moyen-Orient. Si la situation se stabilise rapidement, le prix du baril pourrait retrouver un niveau autour de 70 dollars en limitant les conséquences pour les consommateurs. Ce scénario, plus favorable, permet d’atténuer la hausse des prix à la pompe pendant la saison estivale.

En revanche, si le conflit s’intensifie ou s’étend aux installations stratégiques, les prix du carburant pourraient continuer à grimper durablement. L’Europe serait alors confrontée à une crise énergétique et les trajets estivaux coûteraient bien plus cher que prévu.

Des répercussions concrètes pour les conducteurs

Pour les automobilistes qui utilisent leur véhicule quotidiennement, même une faible augmentation du prix du litre se ressent rapidement.

À grande échelle, cela peut représenter plusieurs dizaines d’euros supplémentaires pour un plein, surtout en période de départs en vacances. À cela s’ajoutent les frais classiques : assurance, entretien, péage, voire malus écologique selon les modèles.

Face à ces hausses, de plus en plus de conducteurs s’orientent vers d’autres solutions : véhicules moins gourmands, covoiturage, transports en commun longue distance… Une adaptation qui vise à limiter l’impact sur le budget.

Des leviers pour limiter les dégâts ?

À court terme, la solidité de l’euro face au dollar permet de limiter partiellement la hausse, en particulier le coût d’achat du pétrole brut. Mais cette protection reste fragile et dépendante de l’évolution de la situation internationale.

Des aides gouvernementales pourraient également être envisagées si la hausse devait s’accentuer, comme cela avait été le cas lors des précédentes périodes d’inflation.

Pour l’instant, aucune mesure n’a été annoncée…