Ce primeur est catégorique : seuls deux indices suffisent pour repérer un melon parfait

Le melon évoque immédiatement l’été, les repas légers et les moments de détente sous le soleil. Ce fruit à la chair juteuse et sucrée, fait partie des incontournables des beaux jours.

Mais encore faut-il savoir bien le choisir. Car un melon peu mûr peut vite gâcher une salade ou un dessert. Ni trop fade, ni trop fort : l’équilibre est parfois difficile à trouver.

Mieux vaut oublier les gestes trop classiques

Il n’est pas rare de voir des clients tâter les melons, les soupeser, les approcher du nez ou les retourner dans tous les sens en espérant trouver ainsi le bon. Pourtant, selon Clotilde Jacoulot, Meilleure Ouvrière de France Primeur en 2011, ces gestes ne sont pas très efficaces.

Sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok via son compte @JacoulotPrimeurs, elle donne des conseils clairs pour repérer un bon melon sans se tromper.

Son conseil est simple : « On ne touche pas le melon dans le magasin. »

Pourquoi ? D’abord parce que ce n’est pas très hygiénique pour les autres clients et surtout parce que cela ne garantit pas de choisir un fruit de qualité. Il existe des critères bien plus fiables à observer.

Conseil n°1 : privilégier le poids

Selon le spécialiste, ce premier indice ne trompe pas : le poids du fruit.

« À taille égale, choisissez toujours le plus lourd. »

Un melon dense est généralement plus mûr et plus sucré. C’est simple : si vous hésitez entre deux melons de la même taille, prenez celui qui pèse le plus dans votre main.

C’est une méthode rapide, accessible à tous et souvent très efficace. Cette densité indique que le fruit est bien rempli de jus, gage de saveur.

Conseil n°2 : observer le pédoncule

Le deuxième critère à surveiller concerne une partie précise bien du fruit : le pédoncule ou le petit bout de tige qui reste accroché. Là encore, Clotilde Jacoulot est catégorique :

« Il faut que la peau autour du pédoncule soit craquelée. »

Cette fissure est le signe que le melon est arrivé à maturité. En effet, cette craquelure apparaît lorsque le fruit est bien chargé en sucre. C’est donc un excellent indicateur de goût.

En observant cette zone, on peut ainsi éviter les mauvaises surprises et profiter d’un fruit savoureux.

Un détail souvent mal compris : la mention « Charentais« 

Beaucoup de consommateurs pensent que la mention « Charentais » sur l’étiquette garantit une origine géographique. En réalité, ce n’est pas le cas.

Le mot « Charentais » désigne une variété et non pas un lieu de culture. Un melon charentais peut donc tout à fait provenir de France, mais aussi du Maroc ou d’Espagne.

Si vous souhaitez privilégier une production locale, il est préférable de regarder la mention d’origine sur l’étiquette, souvent indiquée à proximité du prix ou sur une étiquette collée directement sur le fruit.

En résumé, choisir un bon melon n’est pas une question de chance. Inutile de le presser, de le renifler ou de le faire rouler entre ses mains. Deux réflexes suffisent :

  • Privilégier le plus lourd à taille équivalente.
  • Vérifier la présence de craquelures autour du pédoncule.

Avec ces deux astuces simples et rapides, vous augmentez vos chances de déguster un melon bien mûr, sucré et délicieux, sans avoir à deviner ou espérer au hasard.