Impôts 2025 : attention à l’oubli de la déclaration des garages et vérandas, la note peut s’envoler

À partir de 2025, l’administration fiscale renforce ses contrôles. Les propriétaires sont désormais invités à vérifier que toutes les extensions de leur logement ont bien été déclarées comme les garages ou les vérandas.

En effet, un simple oubli peut rapidement entraîner un redressement fiscal important. Mieux vaut être attentif pour éviter des frais inattendus.

Des extensions qui attirent l’attention

Après avoir ciblé les piscines non déclarées, l’administration fiscale se concentre désormais sur d’autres éléments du logement. Les garages attenants ou isolés, les vérandas fermées mais aussi les dépendances comme les abris ou les hangars sont passés au crible.

Toute construction modifiant la surface ou la valeur du bien doit figurer dans la déclaration. En cas d’oubli, la régularisation peut être lourde, tant sur le plan financier qu’administratif.

Vérandas : attention à la surface habitable

Une véranda est souvent un espace agréable, lumineux et confortable. Mais dès qu’elle est fermée et utilisée comme pièce à vivre, elle entre dans le calcul de la surface habitable. Elle devient ainsi soumise à la taxe foncière.

Si elle n’a pas été déclarée dans les délais, le fisc peut revoir l’évaluation du bien, appliquer des pénalités, voire envoyer un agent de contrôle. Le coût total peut alors grimper plus vite que prévu.

Les garages : petits mais coûteux s’ils sont oubliés

Qu’il serve de lieu de rangement, d’atelier ou de stationnement, un garage ajoute de la valeur à une maison. S’il n’a jamais été mentionné dans les déclarations, il peut provoquer une régularisation rétroactive.

Celle-ci peut s’étendre sur plusieurs années, avec des majorations allant jusqu’à 80 % du montant dû. Autrement dit, une simple erreur peut finir par coûter très cher.

Des technologies avancées pour détecter les écarts

Aujourd’hui, les contrôles ne se limitent plus aux visites physiques. L’administration utilise des images satellites, des photos aériennes et des outils numériques capables de détecter automatiquement les différences entre la réalité et les données cadastrales.

Ces systèmes peuvent repérer une construction de plus de 20 m² ou une modification du bâti. Dès qu’un écart est relevé, un signal est déclenché et une vérification peut suivre.

Que faire en cas de travaux ?

La règle est simple : toute extension ou transformation doit être déclarée dans un délai de 90 jours après la fin des travaux.

Cela passe d’abord par une déclaration à la mairie puis par une mise à jour sur le site impots.gouv.fr. Attendre ou ignorer cette étape expose à des frais plus importants en cas de contrôle ultérieur.

En cas de doute, il est conseillé de se renseigner auprès de la mairie ou de contacter les services fiscaux. Une simple question peut permettre d’éviter des erreurs coûteuses.

Anticiper pour éviter les mauvaises surprises

Depuis plusieurs années, les outils de l’administration fiscale sont devenus de plus en plus précis. En misant sur l’oubli ou sur la discrétion, on prend un risque inutile. Une fois les données croisées et analysées, les redressements peuvent tomber rapidement.

Que vous ayez ajouté une pièce, construit un garage ou transformé un espace existant, il est essentiel de le déclarer. C’est la seule façon d’éviter une sanction douloureuse.