Pour réduire la dette, le gouvernement mobilise ces contribuables français à faire « un effort » dès l’été 2025

Face à une dette publique de plus en plus préoccupante, le gouvernement prépare un plan de redressement. Le 27 mai dernier, sur les antennes de RMC et BFMTV, François Bayrou, devenu Premier ministre en mai 2025, a affirmé que les finances publiques devaient être rapidement redressées.

Il parle d’une « montagne » de dettes qui menacent directement l’avenir du pays si rien n’est fait.

Une situation financière devenue critique

Au fil des années, les déficits se sont accumulés et ont creusé un écart important dans le budget de l’État. Résultat : la France doit aujourd’hui faire face à un besoin de financement évalué à 40 milliards d’euros. Un montant difficilement soutenable à long terme.

Pour François Bayrou, il n’est plus possible d’attendre. Il appelle à une mobilisation générale pour inverser la tendance.

Sur le plan économique, la France affiche aussi un retard par rapport à ses voisins européens comme l’Allemagne, l’Italie ou les Pays-Bas, notamment en matière de production par habitant.

Selon le Premier ministre, ce constat renforce l’urgence d’agir avant que la dette ne devienne « un piège pour nos enfants« .

Un plan détaillé prévu avant le 14 juillet

Le gouvernement présentera son plan avant la fête nationale. Il ne s’agira pas d’un simple rapport mais d’un ensemble de mesures concrètes mises en œuvre dès l’été 2025.

L’objectif principal est d’atteindre l’équilibre budgétaire dans les plus brefs délais. Le défi est important mais la volonté politique est affirmée.

Indicateur Situation actuelle Objectif visé
Besoin de financement 40 milliards d’euros Équilibre budgétaire
Présentation du plan Avant le 14 juillet 2025 Candidature à partir de l’été
Catégorie prioritaire Population active Répartition équitable

Une attention particulière portée aux actifs

Le gouvernement insiste sur un effort collectif. Pourtant, les actifs semblent les premiers concernés. François Bayrou l’a précisé : « Ce sont d’abord ceux qui travaillent qui devront supporter une charge supplémentaire.« 

Une annonce qui inquiète surtout les classes moyennes, déjà largement sollicitées ces dernières années.

Le Premier ministre a tenu à rappeler que cet effort ne sera cependant pas réservé à une seule catégorie. Il insiste sur la notion d’équité entre les générations. En d’autres termes, chacun devra participer selon ses moyens.

Certains secteurs professionnels pourraient être impactés de manière plus directe. Par exemple, les chauffeurs de taxi sont évoqués parmi les premières professions concernées avec des changements possibles dès octobre 2025. Cela laisse penser que des mesures ciblées sont à l’étude dans plusieurs domaines.

Des réformes sans hausse directe d’impôts ?

Le gouvernement assure ne pas vouloir augmenter les impôts de manière brutale. Les ministres affirment privilégier une baisse des dépenses publiques et des réformes en profondeur.

Parmi les pistes envisagées, la TVA sociale revient dans les discussions. Ce mécanisme consisterait à :

  • Relever légèrement la TVA,
  • Alléger les charges sur les salaires,
  • Mieux répartir l’effort entre les consommateurs,
  • Associer les partenaires sociaux à sa mise en œuvre.

Cette solution, selon ses partisans, permettra de renforcer la compétitivité tout en soutenant les recettes publiques. D’autres y voient un risque pour le pouvoir d’achat notamment des ménages les plus modestes.

Un tournant pour la politique économique française

Le discours a changé de ton. Après plusieurs années de déficit, le gouvernement semble prêt à prendre des décisions importantes. Le principal défi sera de concilier rigueur budgétaire et justice sociale.

L’été 2025 marquera donc une étape décisive. Tous les citoyens seront, à leur manière, concernés par ce virage. Plus qu’un simple réglage, il s’agit d’un changement de cap durable pour retrouver une stabilité financière.