Ce n’est pas un détail surtout quand on sait que des millions de retraités pourraient voir leur pension diminuer. Mais ce n’est pas tout, de nouvelles règles concernant la réduction du temps de travail en fin de carrière vont également entrer en vigueur.
Pourquoi rester attentif à sa retraite complémentaire Agirc-Arrco ?
Si vous avez travaillé dans le secteur privé, vous connaissez sûrement l’importance de la retraite complémentaire Agirc-Arrco. Ce dispositif joue un rôle essentiel dans la constitution de votre pension future. Mais pour ne pas perdre vos droits, il est indispensable d’être vigilant.
Chaque année, entre janvier et mars, il faut vérifier ses droits. Pour cela, récupérez votre relevé de carrière facilement accessible sur le site de votre caisse de retraite ou en vous rendant dans un point d’accueil.
Prenez le temps de contrôler que toutes vos périodes de travail, vos congés maternité ou paternité, ainsi que vos périodes de chômage, sont bien prises en compte. Des erreurs peuvent coûter cher, alors n’hésitez pas à contacter votre caisse si vous constatez un problème.
En résumé, il est important de réunir les documents nécessaires, de vérifier votre dossier et de valider vos droits. Ce suivi régulier est la meilleure façon d’éviter de mauvaises surprises lors de votre départ à la retraite.
Une revalorisation qui pourrait décevoir
L’année 2025 pourrait réserver des déceptions pour certains retraités. Les petites pensions ont augmenté de 2,2 % au 1er janvier, afin de compenser la hausse du coût de la vie. Mais le calcul final pourrait être plus compliqué. Certaines pensions classiques pourraient même baisser, et cela inquiète plusieurs bénéficiaires.
Cette situation s’explique par le fait que la revalorisation prend en compte l’évolution des prix. Mais avec un certain décalage dans le temps.
En conséquence, l’augmentation des pensions ne suit pas toujours la hausse rapide des prix de l’énergie ou des produits de première nécessité. La retraite complémentaire Agirc-Arrco est aussi concernée.
Cependant, selon Yannick Neuder, rapporteur général du budget de la Sécurité sociale, aucune perte de pouvoir d’achat n’est attendue avant 2026.
Retraite progressive et temps partiel : plus de facilité à partir de septembre 2025
Une bonne nouvelle attend ceux qui approchent de la retraite. Dès septembre 2025, il deviendra plus simple de demander une réduction de son temps de travail en fin de carrière. Que ce soit pour une retraite progressive ou un simple temps partiel, votre employeur ne pourra plus refuser votre demande sans raison valable.
Pour refuser, il devra prouver que votre absence partielle perturberait gravement l’organisation du service ou qu’il est impossible de recruter un remplaçant. Sans justification précise, votre demande devra être acceptée. Ce changement apportera plus de flexibilité à ceux qui souhaitent réduire leur activité avant de partir définitivement à la retraite.
Autre avantage : un accord d’entreprise pourra permettre de percevoir votre prime de départ à la retraite par anticipation sous forme de versements mensuels. Cela aidera à compenser la baisse de revenu liée à la réduction du temps de travail. Par exemple, un salarié passant à 70 % d’activité pourrait toucher chaque mois une partie de son indemnité.
Ce projet de loi sera examiné au Sénat dès le 5 juin. Si tout se déroule comme prévu, ces mesures entreront en vigueur en septembre 2025, en même temps que l’ouverture de la retraite progressive dès 60 ans.
Anticiper pour mieux préparer sa retraite
Vous l’aurez compris, la retraite est un sujet complexe et 2025 sera une année importante. Il faudra être vigilant sur ses droits à la retraite complémentaire pour ne pas perdre ce que vous avez acquis.
Mais aussi profiter des nouvelles possibilités offertes pour aménager votre fin de carrière plus sereinement, avec plus de souplesse et de sécurité financière.
Il est donc essentiel de s’informer, de vérifier régulièrement son dossier et de se préparer au mieux pour éviter les mauvaises surprises. Mieux vaut anticiper que subir.